Les perfusions intraveineuses (dans les veines) sont devenues en vogue ces dernières années, notamment pour le jet lag, pour se donner un coup de boost. Cependant, les bénéfices peuvent être supérieures et contribuer à améliorer la santé et/ou participer à la prévention. On parle alors de thérapie intraveineuse (thérapie IV). Nous allons vous expliquer dans cet article les contextes dans lesquels ces thérapies pourraient être utiles :
Perfusions intraveineuses pour corriger un déficit
Impact sur notre corps de ces déficits
Notre corps utilise ce que nous mangeons comme énergie. Il utilise les nutriments ingérés pour nous garder en forme et maintenir en bonne santé. L’apparition progressive de déficits pourrait d’abord provoquer une fatigue par manque d’énergie. Ensuite, provoquer des déséquilibre hormonaux et finalement des atteintes physiologiques et anatomiques (peau, cheveux, muscles, os, etc). Cela est dû à un équilibre négatif (pas assez de nutriments absorbés) qui va provoquer une diminution des stocks tissulaires. Cela va à son tour provoquer une altération de la fonction des cellules et une insuffisance des organes.(2).
Tout cela pour souligner le fait que nous avons besoin de nombreux nutriments pour être et rester en bonne santé et que des déficits peuvent être la cause de divers symptômes et/ou maladies.
Quels déficits peuvent être concernés ?
Les déficits les plus fréquents retrouvés lors d’une prise de sang sont les suivants: vitamine A, vitamine B12, vitamine D, fer, iode, calcium et magnésium.(3). Ces manques peuvent provoquer divers symptômes comme la fatigue (le plus fréquent), une peau pâle, des faiblesses, de la peine à respirer, des fringales, une perte cheveux, une constipation et des vertiges ou du brouillard cérébral (trouble de la concentration ou de la mémoire) qui peuvent faire le lit d’une maladie chronique.
Intérêts de la thérapie intra-veineuse
Vous vous demandez peut-être pourquoi avoir recours à la thérapie intraveineuse plutôt qu’à l’alimentation ou aux suppléments ? Parce qu’elle permet d’atteindre des concentrations plasmatiques (dans le sang) élevées, bien plus grande que par l’alimentation ou la supplémentation orale. De plus, le dosage de certains nutriments sont limités quand on en les prend par la bouche, et pas de manière intra-veineuse. Ces doses élevées vont non seulement permettre de corriger les déficits plasmatiques (dans le sang) mais également les déficits intracellulaires (dans les cellules). Cela permet également de corriger rapidement ces déficits alors que par la bouche cela pourrait prendre des semaines voir même des mois.
De plus, la thérapie intraveineuse permet d’administrer des substances qui ne peuvent pas être données par la bouche en quantité suffisante, par exemple en cas d’intolérance gastrique à certains médicaments.Certaines substances, comme le glutathion, sont mal absorbées lorsqu’elles sont prises par voie orale, ce qui justifie l’utilisation de la thérapie intraveineuse. Ceci est également valable pour des personnes qui ont des problèmes d’absorption liés à une pathologie gastro-intestinale.
Exemples d’indications à différentes thérapies intraveineuse :
- Myers (minéraux et vitamines) : fatigue, douleurs, burnout, migraines, allergies.(4).
- Magnésium : douleurs, spasmes, asthme, syndrome de fatigue chronique, sclérose en plaque, dépression, arythmie, migraine, stress, hypertension artérielle.(5).
- Glutathion : allergies, démences, Parkinson, détox, sclérose en plaque, neuropathie post radiothérapie, inflammation chronique, maladies auto-immunes.(6).
- Vitamine C haute dose : infections, cancers, fibromyalgie, fatigue chronique, allergie.(7).
- Ozone : maladie de Lyme, fibromyalgie, fatigue chronique, douleurs chroniques, arthrite.
- Chélation : intoxication aux métaux lourds, maladies cardiovasculaires.
Si ce sujet vous a intéressé, notre prochain article sur les perfusions intraveineuses (focus vitamines) sortira durant l’été 2024 !
(1) Brin M. Erythrocyte as a biopsy tissue for functional evaluation of thiamine adequacy. J. Am. Med Ass. 1964: 187: 762-7 1) (2) Awuchi CG, Igwe VS, Amagwula IO. Nutritional diseases and nutrient toxicities: A systematic review of the diets and nutrition for prevention and treatment. Int J Adv Res 2020;6:1-46. (3) Kiani AK, Dhuli K, Donato K, Aquilanti B, Velluti V, Matera G, Iaconelli A, Connelly ST, Bellinato F, Gisondi P, Bertelli M. Main nutritional deficiencies. J Prev Med Hyg 2022;63(suppl.3):E93-E101.http
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